L’évolution de Mario en 3D : de Super Mario 64 (1996) à Bowser’s Fury (2021)

L’évolution de Mario en 3D : de Super Mario 64 (1996) à Bowser’s Fury (2021)

4 septembre 2025
10 min

La transition du plombier moustachu Mario du 2D au 3D a constitué un tournant majeur dans l’histoire du jeu vidéo. En 1996, Nintendo posait les bases de la plate-forme en trois dimensions avec Super Mario 64, première incursion complète de Mario en 3D. Depuis, chaque console Nintendo a vu Mario explorer de nouveaux univers 3D : de Super Mario Sunshine (2002) à Super Mario Galaxy (2007), en passant par Super Mario Odyssey (2017) et le dernier venu Bowser’s Fury (2021). Cet article retrace chronologiquement cette épopée tridimensionnelle. À chaque étape, nous décrirons les nouveautés de gameplay, les avancées techniques, les ambitions en level design, la réception critique, les ventes, ainsi que quelques anecdotes de développement. Préparez-vous à replonger dans l’histoire passionnante de Mario en 3D !

Super Mario 64 (1996) : la révolution 3D

La première incursion de Mario en 3D survient avec Super Mario 64, sorti sur Nintendo 64 en 1996 (juin au Japon, septembre en Amérique du Nord). Ce fut un véritable séisme vidéoludique : c’est le premier jeu Super Mario à proposer une jouabilité entièrement en 3D, transposant Mario dans un vaste monde ouvert. Le joueur arpente le château de la princesse Peach, dont les différents niveaux sont accessibles via des tableaux magiques suspendus, afin de collecter des étoiles qui permettront d’affronter Bowser. Conçu par Shigeru Miyamoto, le développement dura près de trois ans, avec un soin tout particulier apporté à la caméra virtuelle et aux contrôles analogiques de la manette. Mario dispose désormais d’un panel d’actions inédit (double saut, triple saut, saut mural, etc.), rendant sa panoplie de mouvements bien plus riche que dans les jeux 2D.

Le jeu reçu un accueil critique exceptionnel. Super Mario 64 a été salué pour son ambition, ses graphismes colorés et son level design novateur, même si certains reprochaient la gestion de la caméra. Malgré cette critique mineure, le titre conquit le public et reste pour beaucoup un chef-d’œuvre intemporel. Il figure parmi les meilleurs jeux vidéo de tous les temps selon de nombreux classements, et il a profondément influencé les platformers 3D ultérieurs, sa caméra dynamique et son contrôle analogique devenant des standards du genre. Sur le plan commercial, Mario 64 entra dans la légende : il demeure le jeu le plus vendu sur Nintendo 64, avec près de douze millions d’exemplaires écoulés d’après Nintendo.

Super Mario 64 DS (2004) : le remake portable

En 2004, Nintendo ressort Super Mario 64 sur Nintendo DS. Cette version remaniée conserve l’essence du jeu original tout en ajoutant de nouveaux contenus : quatre personnages sont jouables (Mario, Luigi, Wario et Yoshi), plusieurs niveaux inédits (dont des courses contre Wario et contre-châtiments) ainsi que plusieurs mini-jeux multijoueurs inspirés des titres WarioWare. Le jeu profite aussi de l’écran tactile et de la carte en vue du dessus, que la DS utilise pour afficher la carte des niveaux ou l’objet en réserve. Super Mario 64 DS fut très bien accueilli par la presse, louant les améliorations apportées au gameplay original. Il fut un très grand succès commercial : la version DS s’est vendue à plus de 11 millions d’exemplaires à travers le monde, ce qui en fait l’un des meilleurs succès de la console.

Super Mario Sunshine (2002) : Nouvelle vague aquatique

La suite tant attendue sur GameCube arriva en juillet 2002 au Japon : Super Mario Sunshine. Ici, le cadre change radicalement : Mario part en vacances sur l’île tropicale Delfino, mais un imposteur (le mystérieux Shadow Mario) répand de la peinture et de la saleté partout. Mario se retrouve faussement accusé et doit nettoyer l’île pour prouver son innocence. La grande nouveauté est le Flash Liquidizer Ultra Dousing Device (F.L.U.D.D.) – un puissant jetpack aquatique que Mario porte dans le dos. F.L.U.D.D. permet de projeter de l’eau pour éliminer la saleté, créer des fontaines de saut et explorer l’environnement d’une manière inédite. L’île Delfino, très colorée et vivante, sert de hub ouvert à plusieurs zones thématiques (Gelato Beach, Ricco Harbor, Bianco Hills, etc.).

Au niveau technique, Sunshine tire parti des capacités accrues du GameCube : les décors sont détaillés (reflets sur l’eau, textures vives, paysages à 360°) et les effets spéciaux (goop qui colle aux murs, sources d’eau scintillantes) mettent en valeur la console. Sunshine innove aussi sur le plan sonore : c’est le premier jeu Mario dont Bowser a réellement des répliques enregistrées. Les compositions de Koji Kondo mêlent guitares latines et cuivre, renforçant l’atmosphère exotique.

Côté gameplay, Sunshine reprend les bases de Mario 64 (collectathon de Shine Sprites plutôt que d’étoiles) mais propose une structure de missions plus linéaire. Chaque niveau propose plusieurs missions successives, souvent plus dirigées que dans Mario 64, et la caméra se retrouve parfois en difficulté sous l’action de F.L.U.D.D.. Le jeu introduit également la possibilité de chevaucher Yoshi (première apparition de Yoshi dans un Mario 3D) en collectant certains fruits spéciaux. Un défi de taille pour les level designers, qui conçoivent des plateformes et puzzles autour de l’eau et de la notion de nettoyage.

Super Mario Sunshine a reçu un accueil très positif. La presse a salué la nouveauté du gameplay (le F.L.U.D.D. a été jugé « génial » par IGN, par exemple), la variété des niveaux et l’humour des cinématiques. Plusieurs magazines l’ont élu meilleur jeu sur GameCube. Certains reproches ont porté sur l’excès de difficulté de certaines missions et sur une caméra parfois capricieuse. Néanmoins, pour beaucoup il s’agit d’un excellent Mario 3D. Sunshine s’est vendu à plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde, le plaçant parmi les plus grosses ventes du GameCube, et a contribué à forger la légende de Mario en 3D pour la génération suivante.

Super Mario Galaxy (2007) : l’odyssée spatiale

Trois ans plus tard, la Wii ouvre une page d’exploration spatiale avec Super Mario Galaxy, sortie en novembre 2007. Cette fois, Mario quitte le contexte des mondes fermés pour évoluer dans l’espace céleste : il parcourt l’Observatoire Comète, vaisseau renfermant plusieurs « galaxies » à visiter, afin de récolter des Power Stars et contrecarrer Bowser qui veut détrôner le Grand Étoile de la galaxie. Chaque galaxie se compose de planétoïdes miniatures et d’astéroïdes, chacun avec sa propre gravité. Mario peut ainsi courir la tête en bas autour d’une petite planète, rebondir d’un astre à l’autre ou même coloniser de minuscules fragments de roche volante. Ce concept de planètes sphériques trouve son origine dans la démo technologique Super Mario 128 (2000) sur GameCube. L’équipe de Nintendo EAD Tokyo, guidée par Miyamoto et Koizumi, a retenu cette idée pour donner un vent de liberté aux déplacements du héros, profitant d’un cadre spatial qui offre une grande latitude de création. La Wiimote permet de pister des objets (les Star Bits) et de déclencher certaines actions à distance, ajoutant une dimension de gameplay inédite (pointer une fontaine pour la relier à une étoile, secouer la manette pour libérer une étoile cachée, etc.). Musicalement, Mario Galaxy est le premier jeu Mario à utiliser un véritable orchestre symphonique (Kondo et Mahito Yokota), d’où une ambiance épique renforçant l’expérience cosmique.

Le succès critique de Super Mario Galaxy fut immense. Il est souvent cité comme l’un des meilleurs jeux jamais créés. La presse a encensé l’originalité de ses mécaniques gravitationnelles, la créativité de ses niveaux et la beauté de ses graphismes. De nombreux médias lui ont décerné le titre de « Jeu de l’année », et il a décroché le BAFTA du meilleur jeu – une première pour Nintendo. Commercialement, Galaxy fut un raz-de-marée : avec environ 12,8 millions d’exemplaires écoulés, il figure parmi les dix jeux les plus vendus de la Wii. Super Mario Galaxy a marqué la saga par son audace, utilisant pleinement la Wiimote et offrant des défis dignes des meilleurs jeux de plateformes.

Super Mario Galaxy 2 (2010) : encore plus loin dans l’espace

Le voyage spatial se poursuit avec Super Mario Galaxy 2, sorti en mai 2010 sur Wii. Annoncé lors de l’E3 2009, ce volet était initialement conçu comme une extension du premier (surnommée ‘Super Mario Galaxy More’), mais il évolua en une véritable suite étoffée. Galaxy 2 reprend la formule de parcours d’astres, mais multiplie les idées : on y découvre Yoshi en monture (il collectionne des pièces spéciales et peut cracher du feu ou du jus de fruits selon ce qu’il mange), ainsi que trois nouvelles transformations pour Mario – la Foreuse (qui fore des galettes de planètes), le Mario-boule de roche (qui écrase tout sur son passage) et le nuage de Mario (qui crée des plateformes temporaires). Les niveaux sont globalement plus dynamiques : certains aspects de l’environnement réagissent à la musique, on change de gravité en plein vol, et les défis sont souvent chronométrés. La progression se fait via un vaisseau-planète mobile (comme un hub évolutif), et 49 galaxies réparties en plusieurs « mondes » proposent chacune plusieurs niveaux à explorer.

Comme son prédécesseur, Galaxy 2 fut encensé par la critique. La recette du premier épisode est revisitée avec une générosité de nouveautés qui a séduit la plupart des journalistes. Les performances techniques, l’inventivité des niveaux et l’ajout constant de mini-défis ont été salués, même si certains déploraient que le scénario reste quasiment inexistant et que la difficulté monte assez vite dans le jeu. Environ 7 millions de joueurs dans le monde ont embarqué pour cette odyssée cosmique bis. Aujourd’hui encore, Super Mario Galaxy 2 est considéré comme un des meilleurs jeux Wii et figure souvent dans les classements des meilleurs jeux vidéo tous supports confondus.

Super Mario 3D Land (2011) : le plombier nomade

En novembre 2011, Mario fait ses débuts en 3D sur console portable avec Super Mario 3D Land, exclusif à la Nintendo 3DS. Le jeu est une fusion astucieuse de gameplay 2D et 3D : les niveaux sont souvent linéaires et ramassés comme dans un Mario traditionnel à défilement (l’objectif de fin de niveau est la même barre à damier que dans les jeux classiques), mais on bénéficie de la liberté de mouvement en trois dimensions et des caméras plus lâches des Mario modernes. Shigeru Miyamoto décrit ainsi ce 3D Land : « un Mario 3D qui joue comme un Mario 2D ». Cela se traduit par un level design malin : des plateformes étroites, des énigmes spatialisées et des passages cachés. Le jeu introduit plusieurs nouveautés : l’effet 3D stéréoscopique du double-écran de la 3DS ajoute de la profondeur visuelle (utile notamment pour juger des sauts), et on retrouve des pouvoirs classiques de Mario tels que le costume de Tanuki (Super Leaf) pour flotter, complétés de nouveaux costumes (comme le Boomerang Mario). Mario acquiert aussi deux nouveaux mouvements : le « barrel roll » (roulade au sol) et le « roll jump » (long saut en roulade), qui enrichissent la palette de sauts d’antan.

Super Mario 3D Land a été très bien accueilli. Les critiques ont salué la créativité et la technique du jeu : l’intégration du 3D relief a été jugée subtile (quelques puristes ont trouvé que l’effet relief est moins central au gameplay), mais la qualité générale du level design et des graphismes a convaincu. Commercialement, 3D Land a été un raz-de-marée sur 3DS : le jeu s’est vendu à environ 12,88 millions d’exemplaires, ce qui en fait le septième meilleur vendeur de la console et le premier jeu 3DS à passer la barre des 5 millions. Cet épisode a montré qu’une expérience Mario de qualité était tout à fait possible sur portable, et a posé les bases de son successeur sur console de salon.

Super Mario 3D World (2013) : aventures coopératives et chaton

En novembre 2013, Nintendo enchaîne avec Super Mario 3D World sur Wii U. Suite spirituelle de 3D Land, ce titre poursuit l’approche mixte 2D/3D, mais intègre un élément clé : le multijoueur local jusqu’à 4 en simultané. Mario, Luigi, Peach et Toad (et plus tard Rosalina) peuvent tous être choisis, chacun avec ses forces et faiblesses (Luigi saute plus haut, Peach plane brièvement, Toad court vite, etc.). Le jeu permet ainsi à quatre joueurs de parcourir ensemble les niveaux, d’attraper les pièces et de frapper les blocs et ennemis. L’une des grandes nouveautés est le « Super Bell », costume de chat : Mario (ou Luigi, Peach, Toad) reçoit une tenue de chat qui permet de grimper aux murs et de donner des coups de griffe. Ce costume change radicalement la façon de jouer et fut très apprécié. 3D World propose des mondes colorés et variés, avec toujours trois Green Stars cachées dans chaque niveau à collectionner pour débloquer des niveaux bonus.

La critique a une nouvelle fois été très enthousiaste. La presse a loué la qualité du level design, la variété des niveaux et la bande-son entraînante, en notant que le jeu tirait parfaitement parti du concept de Mario 3D. Le seul reproche souvent évoqué concernait la caméra en mode multijoueur à quatre, parfois trop proche des personnages. Côté ventes, 3D World a bien tiré son épingle du jeu : il s’est écoulé à près de 5,9 millions d’exemplaires sur Wii U, un excellent résultat pour cette console. Plus tard, Nintendo a porté le jeu sur Switch (février 2021) sous le titre Super Mario 3D World + Bowser’s Fury. La version Switch a connu un énorme succès : 13,47 millions d’unités vendues à ce jour. Au total, toutes versions confondues, 3D World a atteint environ 19,36 millions de ventes, ce qui en fait le deuxième jeu le plus vendu sur Wii U et l’un des plus gros succès Switch (Bowser’s Fury inclus).

Super Mario Odyssey (2017) : le grand retour de l’exploration

La Nintendo Switch, lancée en 2017, offre le cadre parfait à Super Mario Odyssey, sorti en octobre de cette même année. Odyssey marque le grand retour des « royaumes » ouverts, à l’image de Mario 64 ou Sunshine. Cette fois, Mario parcourt 14 mondes (villes, îles, montagnes, déserts, etc.) pour y collecter des « Lunes de pouvoir », destinées à ravitailler son vaisseau spatial en forme de chapeau, l’Odyssey. La mécanique de gameplay phare est l’arrivée de Cappy, un chapeau animé et vivant : Mario peut le lancer pour prendre possession d’ennemis ou d’objets (Goombas, Piranha plants, Tanks…), et hériter de leurs capacités. Ainsi, Mario peut marcher sur l’eau, voler comme un tank, escalader comme un Gabbiano, etc. Cette fonction de capture multiplie les possibilités d’exploration et de plateforme. Odyssey intègre également plusieurs zones dites “plates” où Mario évolue brièvement en 2D latéral (clin d’œil aux anciens Mario), rendant hommage aux racines de la série.

Les développeurs dirigés par Kenta Motokura ont misé sur l’exploration et la créativité. Ayant débuté le projet dès 2013 après 3D World, ils ont choisi un design « bac-à-sable » pour accommoder toutes leurs idées. Contrairement aux Mario plus destinés aux joueurs occasionnels (comme 3D Land), Odyssey vise à séduire les fans de la première heure. Le résultat est une odyssée riche et dense, avec des secrets disséminés partout, des costumes et des défis bonus (avec les Lunes de pipeline et Mondes bonus) à foison. Le jeu a été unanimement acclamé par la critique pour son inventivité et sa dimension ludique. On loue son univers vivant (la joyeuse New Donk City notamment), sa bande son pleine d’entrain et l’ingéniosité générale des niveaux. De nombreux prix de Jeu de l’Année lui ont été décernés, et il figure parmi les jeux les mieux notés de tous les temps. Le succès commercial a été colossal : plus de 29 millions d’exemplaires vendus dans le monde (données au 31 mars 2025), faisant de Super Mario Odyssey l’un des meilleurs vendeurs de la Switch.

Bowser’s Fury (2021) : l’éruption finale

En février 2021, Nintendo sort la version Switch de 3D World accompagnée d’un mode inédit intitulé Bowser’s Fury. Ce « spin-off » original se démarque des aventures linéaires habituelles de Mario : il plonge le joueur dans un monde ouvert unique, l’archipel du lac Lapcat, inspiré des précédents titres en bac-à-sable (Mario 64, Sunshine, Odyssey). Mario et Bowser Jr. (son fils) doivent y collecter des Cat Shines en relevant divers défis de plateforme à travers les îles. Pour la première fois, Bowser adulte est transformé en un gigantesque monstre (Fury Bowser) à cause d’une mystérieuse huile noire, et se réveille périodiquement pour semer le chaos. Mario peut se déplacer à pied ou chevaucher Plessie (un gentil plésiosaure aquatique) pour explorer les étendues d’eau. Lorsque Fury Bowser apparaît, il enveloppe l’environnement d’obscurité : le joueur doit alors se mettre à l’abri et affronter le boss en recueillant suffisamment de Shines pour transformer Mario en une version géante de lui-même et livrer un combat épique contre le Bowser gigantesque.

Bowser’s Fury a été vu comme une bouffée d’air frais dans la franchise. Les critiques ont souligné son concept original et sa prise de risques (un Mario plus sombre et moins dirigiste). Ce mode n’est pas vendu à l’unité (il accompagne 3D World + Bowser’s Fury), mais son impact s’en ressent sur le plan des ventes cumulées : la version Switch du jeu (3D World + Fury) a écoulé 13,47 millions d’exemplaires à ce jour. En résumé, Bowser’s Fury prolonge brillamment l’esprit de Mario en 3D en proposant une aventure expérimentale qui a séduit les fans malgré sa durée relativement courte.

Conclusion

En près de 25 ans, Mario a prouvé qu’il pouvait se réinventer à chaque génération tout en restant fidèle à son ADN de plateforme inventive. Chacun des grands épisodes 3D – du légendaire Super Mario 64 au récent Bowser’s Fury – a apporté sa pierre à l’édifice : des contrôles analogiques et une caméra révolutionnaires, le toy-concept de F.L.U.D.D., la gravité des planètes, les captures de Cappy, les aventures coopératives du chat, etc. Chaque titre a su marquer son époque par des mécaniques audacieuses, des mondes immersifs et des musiques mémorables. Cette évolution a durablement marqué la culture vidéoludique : tous ces jeux ont recueilli des critiques élogieuses et inspiré de nombreux développeurs de plateformes 3D. Avec plusieurs dizaines de millions d’exemplaires vendus pour chacun de ces opus majeurs, Mario en 3D reste l’étalon-or du genre, une saga qui continue de passionner et d’innover auprès des joueurs du monde entier.